Budapest, Octobre 1956 et mon père

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En souvenir de la révolution de Budapest en 1956, un entretien avec mon père et d’autres témoins.

Il y a 17 ans je faisais une émission de radio avec mon père, Marc Joszef Jandrok, témoin d’un évènement historique, l’insurrection de Budapest en Octobre 1956. Je vous livre cette émission qui nous donne un éclairage sur les évènement d’aujourd’hui avec des similitudes troublantes.

J’ai ajouté quelques photographies pour illustrer l’interview, des portraits de lui et de ceux qu’il aimait. La photographie d’illustration est celle de mon père à gauche, à droite le grand poète et journaliste Hongrois Gyula Obersowsky, son ami, son frère d’âme, ils écrivaient des poésies ensemble et se les récitaient entre poètes à Budapest. Avec eux, j’ai vécu une époque formidable…

12 Commentaires

  1. Bonjour monsieur Jandrok,

    Sans doute, dans le début des années 60, le pays des droits de l’homme rayonnait encore en Europe et dans le monde par sa culture, son organisation sociale, sa démocratie, sa technicité, son économie, sa souveraineté et pouvait présenter quelques attraits pour celui qui voulait quitter son pays natal par envie ou par nécessité.

    Malheureusement notre patrie connaît depuis quelques décennies une tragique descente aux enfers qui semble irrémédiable. Aujourd’hui son aura s’est éteinte dans la nuit, il est devenu un territoire vampirisé par des forces démoniaques, un pays à fuir vers des cieux plus cléments, sauf pour les patriotes résistants qui se battront jusqu’au bout par fierté de notre passé et pour le respect de nos vaillants ascendants.

    Mes Sincères Cordialités.

  2. Merci Monsieur Jandrock pour continuer le travail de votre papa. Le mien comme le votre ne se sont jamais rendu devant l’infâme, l’injustice et la cruauté. Ils ne ce sont jamais senti comme des héros car ils faisaient leur devoir d’HOMME DEBOUT.
    Sans aucun doute, vous êtes le fils de votre père qui du ciel vous protège et est fier de vous.
    Merci encore pour tout ce que vous faîtes sans compter pour éveiller l’humanité.

  3. bonjour Philippe, vraiment merci de ce témoignage. très juste et très émouvant et vous pouvez être fier de vos parents. Merci aussi de continuer votre travail.

  4. l’accent de votre papa m’émeut beaucoup, j’ai l’impression d’entendre mes amis hongrois, mon amie Elisabeth que je vois chaque jour en maison de santé, très distinguée, qui fait des liaisons en langage français que seuls les hongrois font pour s’appliquer à parler correctement ; c’est très beau ; le contenu est passionnant, j’aime beaucoup “LA polytechnique”, magnifique merci !

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