
Les mesures de confinement prises pour endiguer la pandémie ont donné à de nombreuses cités des apparences de villes fantômes. À Llandudno, une station balnéaire du pays de Galles, des chèvres sauvages en ont profité pour reprendre leurs droits.
Depuis une semaine, les habitants de Llandudno (station balnéaire du Pays de Galles) se sont habitués à voir un troupeau de chèvres circuler dans les rues désertes de leur ville, à cause du confinement décrété face à l’épidémie de coronavirus. Ces chèvres du Cachemire, à la longue crinière blanche, sont des résidentes des falaises Great Orme, du nord du pays.
Quand Andrew Stuart (un journaliste du Manchester Evening News) a remarqué la situation vendredi soir, il a appelé les forces de l’ordre pour qu’elles viennent mettre fin à ce festin nocturne. Mais en les recroisant samedi, puis en ce début de semaine, il a décidé de se rendre à l’évidence. “Ce sont elles qui gouvernent désormais Llandudno, et nous devons nous y faire. D’ailleurs, pour ma part, je souhaite la bienvenue à nos nouvelles Seigneuries, les chèvres !”, s’est-il exclamé sur Twitter.
This shows what it’s all about. They’re scared of me (a human) in this. They don’t like people. They usually only come down from the Great Orme when it’s windy, and only the back streets at the top of Mostyn Street. Now lockdown means it’s empty, they’re going further than ever. pic.twitter.com/roZpNm61Qh
— Andrew Stuart (@AndrewStuart) March 30, 2020
Llandudno is run by goats pic.twitter.com/C7nENePcEA
— Andrew Stuart (@AndrewStuart) March 31, 2020
Source : The Guardian / Courrier International / Twitter